Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
Brochure d'information de Friends of the Earth (2020) sur les risques des sprays à ARN (en anglais)
11.1.2012 | OGM en Europe
Image: www.gmo-free-regions.org; ministère de l'environnement de la Lettonie.
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En comparaison avec les autres États membres de l’UE, le refus du génie génétique dans l’agriculture est assez marqué en Lettonie. Quasiment toutes les circonscriptions administratives de ce pays ont décidé de rester sans OGM jusqu’à fin 2012. Eric Leitis, un conseiller du ministère de l’environnement letton affirme que la culture de plantes génétiquement modifiées sera interdite dans 101 circonscriptions sur 110 au total. Ce mouvement pour une interdiction de la culture d’OGM a commencé en 2009, après la mise en vigueur d’une loi qui permettait aux gouvernements régionaux d’interdire, au moyen d’un référendum régional, la culture d’OGM sur leur territoire.
19.12.2011 | Dommages
Fleur de colza. Image: Sven Kreutz / www.biosicherheit.de
La dissémination dans l'environnement de colza génétiquement modifié (GM) est interdite en Europe et en Suisse. Cependant, du colza GM pousse le long des voies de chemin de fer suisses depuis plus d'un an ! C'est ce que révèle une recherche (1) menée par deux scientifiques pas encore publiée, mais dont les résultats sont confirmés par une analyse ultérieure menée par l'OFEV. StopOGM et Greenpeace demandent à l'OFEV de prendre immédiatement des mesures rigoureuses pour stopper la contamination et en empêcher de futures.
28.11.2011 | Risques sanitaires
Image: Gerd Spelsberg / www.biosicherheit.de
Une étude scientifique menée par un consortium international de quatre laboratoires de recherche indépendants dont l'ETHZ, vient de révéler des insuffisances dans l'approche utilisée pour l'évaluation des risques relatifs à la culture de plantes génétiquement modifiées produisant des toxines insecticides Bt (PGM Bt). Pour la première fois, il est montré que les résultats produits par l'industrie et d'autres institutions ne sont pas fiables et reproductibles, car ils n'ont pas été produits et validés selon des méthodes reconnues et standardisées. Ils ne sont donc pas utilisables sans validation ultérieure. Les toxines insecticides Bt proviennent de bactéries du sol (Bacillus thurigensis). Un exemple de culture Bt est le maïs MON 810 cultivé dans certains pays de l'UE et/ou importé et utilisé pour l'alimentation humaine ou animale.
5.5.2011 | Semences
Image: Gerd Spelsberg / www.biosicherheit.de
Greenpeace et Bioland ont soumis des requêtes auprès des autorités régionales concernées pour connaître les résultats d’une étude sur la contamination des semences de maïs prévues pour le marché allemand : 7 % des semences de maïs (29 échantillons sur 417) sont contaminés par du maïs GM. Au cours des dernières années, cette contamination n’a cessé de prendre de l’ampleur. En 2008, 2,1 % des échantillons portaient des traces d’OGM, en 2009, 5,7 %, puis 6,2 % en 2010. Des causes possibles pour ce phénomène sont, par exemple, le vol de pollen, la transmission par des insectes, la contamination après la récolte. « La semence sans OGM est la base de notre chaîne alimentaire. À ce niveau-là, il faut à tout prix éviter toute contamination » affirme le président de Bioland, Jan Plagge. Réalisés cette année en amont de la plantation, les contrôles ont permis de retirer du commerce les semences contaminées, ont salué Greenpeace et Bioland. Ces deux organisations exigent des contrôles stricts des autorités, la publication rapide des résultats et – surtout – le maintien de la tolérance zéro en ce qui concerne les semences.
3.5.2011 | Importations
Image: www.transgen.de
Le soja est cultivé majoritairement pour l’affouragement d’animaux. Poussée par la consommation insatiable de viande, la surface assolée dédiée à la culture de matières fourragères augmente constamment à l’échelle mondiale. Aux États-Unis et en Amérique du Sud, la propagation de la culture du soja atteint des proportions gigantesques et les grands producteurs de soja misent fortement sur le génie génétique. Environ 70 % de la production mondiale est obtenue avec du soja transgénique. Parmi les États producteurs, le Brésil est le seul qui produit des quantités importantes de soja sans OGM pour l’exportation. La Suisse profite de cette offre : elle importe environ un quart de million de tonnes de soja par année, provenant en grande partie du Brésil. Selon le Tages-Anzeiger (lien ci-dessous), « la surface assolée à l’étranger qui sert à l’affouragement des animaux suisses équivaut environ à la surface assolée disponible en Suisse. Indirectement, nous exploitons donc une deuxième Suisse quelque part au-delà de nos frontières. L’effectif élevé des animaux en Suisse est étroitement lié à la production de soja au Brésil. Par conséquent, la viande suisse, le lait et les œufs suisses sont de plus en plus souvent "made in Brazil" ». L’Autriche, qui fait de la production alimentaire sans OGM la plus grande priorité en comparaison avec les autres membres de l’UE, cherche des solutions alternatives à la dépendance aux importations de soja. Le ministre autrichien de l’Agriculture, N. Berlakovich, dit à ce propos (lien ci-dessous) : « Nous avons besoin de soja, mais nous voulons diminuer notre dépendance aux importations d’OGM et créer un pilier économique complémentaire pour les paysannes et les paysans autrichiens. ». En 2010, la surface cultivée avec du soja en Autriche s’est agrandie de 25 300 ha à 34 400 ha, ce qui correspond à une augmentation de 36 pour cent.